Le serpent et le scorpion

La guerre est finie… du moins pour l’instant.

Dans la rhétorique israélienne, le mot serpent revenait sans cesse.
Il s’agissait de « couper la tête du serpent », de renverser un régime, et même — dit-on — une marionnette était prête à gouverner mon pays.

Mais ce que j’ai vu, moi, c’est un scorpion qui sortait de sa niche pour piquer.
Et les Iraniens connaissent bien ce proverbe :

“Le scorpion ne pique pas par méchanceté. Il pique parce que c’est sa nature.”

Je n’arrête pas d’y penser : le scorpion est toujours vivant, il a son venin, et il attend.

Est-ce la nature de l’État d’Israël de piquer — comme le fait un scorpion ?
Je le crois. Et j’ai mes raisons pour cette métaphore.

Un État qui refuse de définir ses frontières.
Un peuple qui se pense « élu ».
Une culture fondée sur une « terre promise ».
Un récit originel où l’anéantissement de peuples entiers est justifié pour prendre leur place…

Ce sont là des faits, et ce sont eux qui me poussent à penser qu’Israël attaquera, tôt ou tard.
Comme un scorpion.

Mais je trouve du réconfort dans la voix de ceux — même au cœur d’Israël — qui refusent cette nature, qui résistent à cette logique de piqûre.

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