J’étais jeune, amoureux et romantique. Puis la vie m’est tombée dessus, comme un éclair dans un ciel serein.
Je regarde derrière moi et je vois un quart de siècle passé dans ce que je peux appeler la vie d’un père, d’un mari, d’un bon médecin. Une vie qui ne fait que s’intensifier.
Mais depuis quelques mois, une lumière est revenue. J’ai repris l’écriture, et ce matin, je me suis rappelé un passage d’un poème que j’avais composé dans mon premier quart de siècle :
Et je pense à mes fleurs,
Que l’automne
Ne pourra jamais faner.
Elles ont cédé leur vie
À la sécheresse printanière.
Je n’ai pas de souvenir du reste, ni d’avant, ni d’après ce passage. Peut-être était-ce déjà une prophétie de ce quart de siècle que j’allais traverser.
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